Hiver consacré au débroussaillage de la côte 191 ( le Cratère ) qui était noyée dans les épines.

Installation du mât des couleurs.
Les couleurs nationales ainsi que la flamme  de la coloniale (volée peu après) flottent  sur la côte 191.

Photo aérienne de Michel Godin

Remontage du monument (pilastre) d’une hauteur de  4,20 mètres  et  d’un poids de 5 tonnes.

Au loin et à gauche, le Kanonenberg ou Mont Tétu, resté imprenable.

Recreusement de la tranchée de 1ère ligne Française, à l’endroit exact où elle passait.

Cela demande un travail considérable, à la pelle et à la pioche ainsi qu’un étayage afin d’éviter qu’elle se rebouche à nouveau.

Confection de l’étayage, des créneaux, des abris, des claies, des réseaux de barbelés, des chevaux de frises…

Un nombre incalculable d’heures de travail manuel !

Montre allemande retrouvée dans les tranchées

Photo aérienne de Michel Godin

 

Tonte d’herbe, débroussaillage d’une partie de la hauteur 180, de la position dite « l’Arbre aux vaches » et surtout le dégagement des épines du poste de mitrailleuse.
Habillage de tôles, de grillage et clayonnage, tout en restant dans le style de l’époque, des parois effondrées suite à un hiver particulièrement long et froid.
Empierrement du chemin accédant à la côte 191, rendant désormais le site accessible en voiture par tous les temps.

Travaux d’entretien et de consolidation de la tranchée.

Débroussaillage d’une partie de la côte 180 afin de dégager les restes d’un abri observatoire bétonné, mais fortement endommagé.

Cette hauteur était restée dans les lignes françaises après sa conquête en septembre 1915.

 

Fixation et inauguration de la plaque commémorative sur le monument

Remise en état d’une petite sape allemande découverte au fond d’une tranchée.

Il  a fallu la déblayer à la main et l’étayer de nouveau afin d’éviter qu’elle se dégrade avec les intempéries.

Creusement et aménagement dans le style de l’époque (à l’aide d’une photo de 1916) d’un  abri  enterré français  en tôles « métro » au sud de la tranchée, à l’endroit où se trouvait le même type d’abri  démonté après guerre.

Photo  d’Eric Laforgerie

Construction de deux autres abris en tôle, adossés au talus, toujours au sud de la tranchée. 

Ils sont entourés de sacs de terre dont quelques uns sont d’origine : fossilisés ! Aménagement en poste de secours.